Femme, tu m'inspires!

Gatineau, le 8 mars 2023. – En cette Journée internationale des femmes, la Ville a créé des initiatives pour mettre en lumière les réalisations de femmes inspirantes d'hier à aujourd'hui. Prenons un moment pour découvrir ou redécouvrir ces femmes qui ont marqué leur époque et celles qui continuent de l'écrire. Bonne découverte!

Faits en bref

●	En ce 8 mars, la Ville propose plusieurs suggestions de lecture pour découvrir des autrices inspirantes d'ici et d'ailleurs. Consultez le gatineau.ca pour connaître la liste complète.

●	Ce soir, de 19 h à 20 h 30, une conférence de la femme de lettres féministe Martine Delvaux se tiendra à la salle Jean-Despréz. Cette conférence est offerte gratuitement et il faut s'inscrire via le portail citoyen pour y participer sur place ou par visioconférence.

Huit femmes à l'honneur

●	La Ville de Gatineau a multiplié les initiatives de valorisation du patrimoine au fil des ans. La Journée internationale des femmes est d'ailleurs une belle occasion pour souligner les succès de huit femmes qui font partie de son paysage toponymique.

●	Par sa toponymie, la Ville souhaite contribuer à consolider le sentiment de fierté de sa population et alimenter la mémoire collective.

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Diane Aldred (1941-2003) : Elle est particulièrement reconnue pour son engagement dans la protection et la mise en valeur du patrimoine d'Aylmer. Elle avait également à coeur la préservation de la nature et les espèces en voie de disparition comme la rainette faux-grillon. En 1974, elle devient l'un des membres fondateurs de l'Association du patrimoine d'Aylmer. Diane Aldred est aussi l'autrice de deux ouvrages sur l'histoire de la ville d'Aylmer. Ces ouvrages de référence ont beaucoup contribué à sensibiliser les citoyens de la région à la richesse du patrimoine d'Aylmer.

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Louise Campagna (1934-2006) : Engagée activement dans le domaine de l'ornithologie, elle oeuvre pendant plusieurs années comme bénévole au Club des ornithologues de l'Outaouais. Elle y oeuvre principalement comme guide d'excursions sur le terrain, où son approche rigoureuse est grandement appréciée. Elle faisait assidûment la promotion de la connaissance des oiseaux, principalement en Outaouais. Le Club des ornithologues de l'Outaouais a nommé le Fonds Louise-Campagna en son honneur.

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Edna Charette (1910-2008) : Surnommée « la mère des pauvres » ou encore « la mère Teresa de Buckingham », elle fonde en 1976 le Centre d'entraide des aînés de Buckingham. Elle est également fondatrice de la Table de Bethléem. Cet organisme de bienfaisance offre gratuitement des repas, le midi, à de jeunes enfants de l'école primaire durant la période scolaire. En 1991, Edna Charette reçoit le prix « Bénévolat Canada 1991 » du ministère de la Santé nationale et du Bien-être social du Canada ainsi que le prix de « Bénévole de l'année » de Centraide Outaouais. Dix ans plus tard, Centraide Outaouais renomme ce prix le prix « Edna-Charette », en son honneur.

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Lucy Faris (1855-1924) : Bienfaitrice et fondatrice de la première bibliothèque d'Aylmer, elle est membre de l'une des premières familles qui s'installent à Aylmer. Ayant habité toute sa vie à Aylmer, Lucy Faris est une passionnée de lecture. À son décès en 1924, Lucy Faris laisse dans son testament, en mémoire de son père, une somme d'argent pour l'établissement d'une bibliothèque municipale. Les instructions de son testament, exécutées en 1938, ont permis d'établir un fonds et de faire un don inaugural de 220 livres pour la création d'une première bibliothèque publique à Aylmer.

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Amicie Lebaudy (1847-1917) : Bienfaitrice du Collège Saint-Alexandre, Amicie Lebaudy est issue d'une famille de la grande bourgeoisie provinciale française. Elle donna la somme de 200 000 $ au Mgr Alexandre Le Roy pour l'achat d'une propriété et l'établissement d'une école d'agriculture au Québec. L'Institut colonial Saint-Alexandre est inauguré en 1905, avant de devenir le Collègue apostolique Saint-Alexandre en 1914, et enfin un établissement d'enseignement secondaire privé en 1967.

●	Laurette Routhier (1900-1987) : Laurette, femme d'affaires d'Angers, et son époux étaient propriétaires d'un magasin général et d'un hôtel situés sur la rue du Progrès. Le magasin offrait le service postal et le service de restauration ainsi qu'un comptoir de la Banque Provinciale .

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Claircée Séguin (1839-1917) : À la suite du décès de son mari, elle reprend son entreprise et devient traversière de chaland, un bateau non ponté à fond plat. Celui-ci était utilisé pour transporter les marchandises entre Pointe-Gatineau et Rockcliffe, en Ontario. La famille Séguin exploitera ensuite le traversier pour faire la navette entre ces deux localités de 1878 à 1984, soit pendant plus de cent ans.

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Abigail Wright (1760-1829) : Abigail Wright est décrite comme étant une femme courageuse et pieuse, qui croyait en l'importance de l'éducation des jeunes enfants. Épouse de Philemon Wright, fondateur de Hull, elle arrive à Hull le 7 mars 1800 avec son mari et leurs enfants. Elle joua sans aucun doute un rôle important dans les affaires familiales aux côtés de son mari, ainsi qu'auprès des pionniers qui les avaient accompagnés, elle et son mari, offrant soins et support à sa communauté.

●	Pour plus de détails sur les huit femmes à l'honneur, consultez le gatineau.ca/8femmes8mars.

Citation

« La ville de Gatineau regorge d'histoire et la toponymie permet de mettre en valeur le patrimoine de manière concrète. Le Comité de toponymie continue de favoriser l'utilisation de toponymes féminins, autochtones et issus de la diversité culturelle, souhaitant rendre la toponymie gatinoise plus rassembleuse et représentative. En cette Journée internationale des femmes, je tiens à souligner les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes gatinoises », a déclaré le président du Comité de toponymie de la Ville de Gatineau et conseiller municipal du district de Lucerne, M. Gilles Chagnon.

Images

Liens connexes

8 femmes, 8 mars

Toponymie - Ville de Gatineau

Suggestions de lecture

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