Ce communiqué a été publié le 10 février 2014. L'information dans ce communiqué pourrait ne plus être à jour et certains liens pourraient ne plus être fonctionnels.
Gatineau, le 10 février 2014. – La Ville de Gatineau est fière des honneurs que reçoivent Marie-Noële St-Pierre, agente de programmes au Service des loisirs, des sports et du développement des communautés, et Alexandre Thomassin, lieutenant-détective au Service de police de la Ville de Gatineau, pour leur engagement social en matière de contrôle des graffitis.
« Grâce à leur travail exemplaire, Gatineau est une pionnière en Amérique du Nord. La Ville mise sur la prévention et la valorisation du graffiti comme art urbain plutôt que sur la répression. Depuis la mise en oeuvre du Programme de prévention et de soutien relié aux tags et aux graffitis en 2001, les plaintes concernant les tags et les graffitis illégaux ont connu une diminution marquée de plus de 60 % », a déclaré le maire de Gatineau, monsieur Maxime Pedneaud-Jobin.
Les honneurs se multiplient pour Gatineau
En janvier 2013, dans le cadre de la conférence internationale Zero Graffiti, Marie-Noële St-Pierre et Alexandre Thomassin ont reçu le prix Graffiti Fighter soulignant l'innovation dont ils ont fait preuve ainsi que leurs efforts concertés dans la prévention des tags et des graffitis à Gatineau. Ce prix a été décerné par Stop Urban Blight, un organisme à but non lucratif qui évolue dans le domaine de la prévention des tags et des graffitis, et par la Ville de San Francisco.
En 2009, le Programme de prévention et de soutien relié aux tags et aux graffitis a reçu le prix Mérite Ovation municipale de l'Union des municipalités du Québec dans la catégorie Développement communautaire et habitation sociale.
Une approche proactive
Depuis 2009, six fresques ont été réalisées dans la ville pour promouvoir la beauté de cet art urbain, embellir les quartiers et augmenter le sentiment d'appartenance et de sécurité chez les citoyens.
Cinquante murs et tunnels autorisés, répartis sur 29 sites, ont été aménagés afin de permettre d'y graffiter à volonté et en toute légalité.
Des surfaces mobiles permettant le graffiti sont mises à la disposition des organismes qui souhaitent s'en prévaloir. L'animation de ces ateliers est confiée à de jeunes graffiteurs qui, au-delà de démontrer leur talent, sensibilisent les jeunes à l'expression de leur art en toute légalité. Les surfaces mobiles sont également utilisées lors de fête de quartier, festivals ou autres événements publics organisés par la Ville.
Un programme, trois volets
1. La prévention a pour objectifs d'informer, de sensibiliser et de promouvoir les graffitis en tant qu'art urbain.
2. Le nettoyage rapide des tags et des graffitis illégaux est un facteur crucial et essentiel pour contrer la récidive.
3. La réglementation responsabilise et oblige les citoyens à faire disparaître tout tag ou graffiti apposé sur leur propriété.
Distinction entre tag et graffiti
Le graffiti est considéré comme une forme d'art alors que le tag est la conséquence d'un acte de vandalisme.
