Ce communiqué a été publié le 17 décembre 2013. L'information dans ce communiqué pourrait ne plus être à jour et certains liens pourraient ne plus être fonctionnels.
Gatineau, le 17 décembre 2013. – C'est sous le thème Un budget de transition que le budget de 2014 de la Ville de Gatineau a été adopté aujourd'hui par les membres du conseil municipal.
« Notre ville a connu une décennie de croissance soutenue sur les plans démographique et économique. Cette croissance est une bonne nouvelle, mais elle met une pression importante sur l'ensemble de nos services, des bibliothèques aux plateaux sportifs, en passant par les routes et les usines. D'autant plus que cette année, les répercussions des compressions de personnel à la fonction publique fédérale ont eu un impact important dans le domaine de l'immobilier, ce qui affecte nos revenus », a déclaré le maire de Gatineau, monsieur Maxime Pedneaud-Jobin.
En tenant compte de l'ensemble des enjeux sociaux et économiques, le conseil municipal a présenté un budget équilibré de 526 millions $. Gatineau entend ainsi maintenir son offre de service et gérer sa croissance à partir d'une hausse minimale de taxes.
De cette façon, pour un compte de taxes résidentielles médian, l'augmentation en 2014 équivaut à 2,9 % ou 67 $. De ce taux, 1 % représente la taxe dédiée aux infrastructures et 1,9 % ira à la hausse de taxes de base, soit l'équivalent de la cible de la Banque du Canada pour l'indice des prix à la consommation.
Les investissements dans les services
Les variations au budget de fonctionnement de la Ville et les bonifications sur le plan des services en 2014 incluent, entre autres, les éléments suivants :
• Une augmentation de la quote-part versée à la Société de transport de l'Outaouais (STO) de l'ordre de 3,7 millions $, pour un montant total de 51,3 millions $. De ces 3,7 millions, 1,4 million $ iront aux ajustements nécessaires pour le Rapibus;
• Une hausse de 1,2 million $ pour l'ajout d'équipement et de treize pompiers dans la cadre du Schéma de couverture de risques en incendie;
• Une contribution de 590 000 $ pour compléter la mise en place du Plan d'organisation policière;
• 229 000 $ qui iront à la Politique du patrimoine, la politique culturelle et aux fêtes et festivals;
• 300 000 $ pour la Politique de développement social;
• 925 000 $ qui permettront l'achat d'heures de glace et d'heures de surface synthétique au centre Branchaud-Brière;
• 250 000 $ qui serviront au plan de gestion de l'agrile du frêne.
Les investissements dans les infrastructures
Gatineau a mis en place de nombreuses mesures afin d'investir de façon plus importante dans ses infrastructures. En plus de la taxe dédiée aux infrastructures de 1 %, la Ville a recours aux programmes de subvention des autres ordres de gouvernement. En 2014, la Ville consacrera 96 millions $ à ses infrastructures, soit :
• 26 millions $ pour l'amélioration du réseau routier;
• 22 millions $ injectés pour améliorer les réseaux d'aqueduc et d'égouts;
• 16,2 millions $ pour les usines d'eau potable et d'eaux usées;
• 12,2 millions $ à l'entretien des bâtiments municipaux;
• 5 millions $ pour le remplacement et l'achat de véhicules et de machinerie;
• 3,5 millions $ iront dans les parcs et infrastructures récréatives, sportives et communautaires;
• une somme de 1,8 million $ sera investie dans les sentiers récréatifs;
• 1,2 million $ pour le programme Rénovation Québec;
• 2,1 millions $ pour le financement de 125 logements sociaux par l'entremise du programme AccèsLogis Québec.
État des dépenses
« En 2014, nous accélérerons le processus de révision des dépenses. Nous visons pour cette première année un important effort de rationalisation. Il nous apparaît essentiel de nous assurer que nos modes de fonctionnement soient optimaux et que chaque dollar recueilli chez nos citoyens soit utilisé à bon escient. Nous voulons également entreprendre un processus de révision similaire à la STO », a également déclaré le maire de Gatineau, monsieur Pedneaud-Jobin.
Par ailleurs, il faut noter qu'au moment de la fusion de 2002, le service de la dette représentait 23 % du budget municipal; il ne représente plus aujourd'hui que 12 % de nos dépenses. La Ville gère sa dette de façon efficiente, ce qui lui permet de pallier en partie le sous-investissement passé en matière d'infrastructures.
« Il est nécessaire de souligner la trop grande dépendance des Villes du Québec à l'impôt foncier. La Ville de Gatineau dépend de cet impôt pour 85 % de ses revenus, soit 447 millions $. Depuis des années, toutes les Villes du Québec demandent au gouvernement provincial d'agir. Québec avance beaucoup trop lentement sur cette question. Il y a urgence à diversifier les sources de revenus des Villes. Dans l'année qui vient, nous continuerons de mettre cette question sur la table lors de la renégociation du partenariat fiscal et financier avec Québec ».
« Les Villes doivent entretenir 58 % des infrastructures publiques alors qu'elles ne reçoivent que 8 % des taxes et impôts payés par les contribuables. On ne se surprendra pas que nos infrastructures se dégradent. Sans Québec et sans Ottawa, Gatineau peut limiter les dégâts, sans plus. »
« Enfin, nous entreprendrons également en 2014 des discussions avec nos employés sur la pérennité de nos caisses de retraite, en ayant comme objectifs d'assurer la pérennité des régimes de retraite et de protéger les intérêts des contribuables municipaux », de conclure le maire de Gatineau, monsieur Maxime Pedneaud-Jobin.
Les citoyens peuvent consulter le site Web de la Ville pour obtenir plus de renseignements sur le budget municipal.
