Ce communiqué a été publié le 30 octobre 2012. L'information dans ce communiqué pourrait ne plus être à jour et certains liens pourraient ne plus être fonctionnels.
Gatineau, le 30 octobre 2012. – Le maire de Gatineau, monsieur Marc Bureau, a présenté aujourd'hui au conseil municipal le rapport sur la situation financière de la Ville de Gatineau pour l'année 2012.
« Depuis 2002, Gatineau n'a cessé de croître, autant sur les plans démographique et économique que social et culturel. Pendant ces dix ans, la Ville de Gatineau a su implanter et maintenir des services municipaux de qualité qui, dans un récent sondage confié à Léger Marketing, récoltaient un taux de satisfaction de 84 % auprès des citoyens », a déclaré Monsieur Bureau.
Comme chaque année, des objectifs précis ont guidé les décisions du conseil municipal. En 2012, on a poursuivi les investissements dans les infrastructures, le développement de la ville de façon durable et dans le respect de l'environnement, et enfin, le maintien et l'amélioration des services à la population.
À cet effet, une enveloppe de 30 millions de dollars a été consacrée à la réfection du réseau routier. Plus de la moitié de ce montant, soit près de 18 millions de dollars, a servi à l'asphaltage de rues et de chemins dans tous les secteurs de la ville.
Par ailleurs, 12 millions de dollars sont allés aux réseaux d'aqueduc et d'égouts. De 2010 à 2012, grâce aux divers programmes d'infrastructures mis sur pied par Québec et Ottawa, la Ville a pu ainsi investir près de 81 millions de dollars dans ce secteur.
Depuis 2010, la Ville investit 15 millions de dollars annuellement dans ses usines d'eau potable par le biais de la taxe fédérale sur l'essence. D'ici la fin de 2013, cette somme de 60 millions de dollars pour cette période servira notamment à moderniser les usines d'eau potable des secteurs de Buckingham et de Hull.
Un montant de 10 millions de dollars a été consacré à l'entretien des édifices municipaux. Au chapitre de l'achat et du remplacement des véhicules et de la machinerie, le conseil municipal a décidé de transférer plus d'un million de dollars non utilisés entre 2005 et 2010 afin de bonifier l'enveloppe de 5 millions de dollars prévue en 2012.
Le Programme particulier d'urbanisme permet à la Ville d'encadrer les interventions au centre-ville. Des immeubles à bureaux et des immeubles à logements en copropriété sont en voie de réalisation. En 2013, la moitié des taxes foncières du centre-ville, soit quatre millions de dollars, iront à la mise en valeur de ce secteur.
En ce qui a trait à la gestion des matières résiduelles, la participation exemplaire de la population a entraîné une diminution significative du tonnage des déchets envoyés au site d'enfouissement. En 2012, les contribuables ont ainsi pu bénéficier d'une réduction de 15,10 $ du tarif, soit une diminution moyenne de 0,7 % des taxes municipales.
Le transport en commun est un élément essentiel au développement durable et à la protection de l'environnement. Afin de fournir à la population un réseau de transport public de grande qualité, la Ville a augmenté sa quote-part à la Société de transport de l'Outaouais de 3,7 millions de dollars, pour une contribution totale de plus 45 millions de dollars. De cette somme, 2,3 millions de dollars sont allés au Rapibus.
La Ville a récemment adopté un plan de gestion des arbres et des boisés et a révisé sa réglementation en matière d'abattage des arbres en milieu urbain. Puis, 5,7 millions de dollars ont été investis dans les parcs.
La Ville a puisé 100 000 dollars dans son Fonds vert pour bonifier le programme de réduction des gaz à effet de serre. Parallèlement, une somme de 285 000 dollars a permis la réalisation de 20 projets menés par des organismes du milieu. Enfin, un montant de 60 000 $ provenant également du Fonds vert est consacré annuellement à quatre stations BIXI.
Le budget pour le déneigement des voies publiques et des trottoirs se chiffre à 15 millions de dollars en 2012. Par ailleurs, un montant de 265 000 dollars a été affecté à la réduction de la limite de vitesse à 40 km dans les quartiers.
La Ville maintient son objectif de participer au financement de 700 logements abordables d'ici la fin de 2013 avec l'aide de la Société d'habitation du Québec qui lui en a octroyé 560 jusqu'à maintenant pour la période 2010-2013. La Ville a également injecté 1,1 million de dollars dans l'Office municipal d'habitation. Puis, un montant similaire est allé au programme Rénovation Québec.
La mise en oeuvre du schéma de couverture de risques en incendie s'est poursuivie en 2012 avec des investissements de 1,3 million de dollars, entre autres, pour l'embauche de huit pompiers et la mise à niveau des équipements et des installations. Dans le cadre du plan d'organisation policière, un montant de 1,5 million de dollars a servi à l'embauche de nouveaux policiers. Le Programme de prévention et de soutien relié aux tags et aux graffitis a pour sa part reçu une enveloppe de 350 000 dollars.
Consciente de l'importance économique des 17 fêtes, festivals et événements d'envergure qui se déroulent sur son territoire, la Ville de Gatineau leur a accordé près de 1,5 million de dollars en argent et services en 2012.
États financiers
Le 1
er mai dernier, le conseil municipal a accepté les états financiers de 2011 vérifiés et validés par la firme Samson Bélair/Deloitte & Touche. À partir d'un surplus comptable de 33 millions de dollars au 31 décembre 2011, la Ville de Gatineau a mis de côté les sommes nécessaires pour notamment :
• payer les commandes en attente;
• honorer les contrats octroyés pour des travaux en cours de réalisation;
• assurer la mise en oeuvre des travaux d'infrastructures reportés;
• constituer les réserves suffisantes pour faire face à ses obligations.
De cet exercice de saine gestion, la Ville a pu dégager un surplus net de 11,9 millions de dollars grâce principalement à un marché de revente d'habitations vigoureux, aux amendes perçues et aux coûts moindres au chapitre du déneigement et de la gestion de la dette.
On évalue le surplus net anticipé pour l'année 2012 à 6,5 millions de dollars. Cet excédent anticipé des recettes sur les dépenses est principalement attribuable à des revenus de droits de mutation supérieurs aux prévisions, une hausse des amendes perçues et une gestion rigoureuse et efficace.
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