Ce communiqué a été publié le 20 décembre 2012. L'information dans ce communiqué pourrait ne plus être à jour et certains liens pourraient ne plus être fonctionnels.
Gatineau, le 20 décembre 2012. – Pendant la période des Fêtes, nombreuses sont les personnes qui participent à des soirées entre amis ou fréquentent des bars de la région. Ces sorties, combinées à l'ambiance festive, contribuent certainement à augmenter le débit de boissons consommées et à diminuer la vigilance des fêtards. Or, il n'est pas rare que le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) saisisse du GHB lors de perquisitions en matière de stupéfiant. Afin que tout se déroule au mieux et que les gens n'amorcent pas la nouvelle année avec de mauvais souvenirs, le SPVG tient à prodiguer quelques conseils de sécurité à ses citoyens et citoyennes.
Qu'est-ce que la drogue du viol?
Le GHB, ou « drogue du viol » (aussi connue sous les noms GH liquid ecstasy, liquid X, fantasy, scoop), n'est pas un phénomène nouveau. En effet, depuis quelques années, cette drogue aux propriétés désinhibitrices a fait son entrée sur le marché et plusieurs campagnes d'information ont été diffusées. Puisqu'il est très difficile pour les victimes de la « drogue du viol » de se souvenir de ce qui s'est produit dans les dernières 24 heures et que cette drogue n'est plus, ou presque plus, détectable dans le sang après quelques heures, le diagnostic reste incertain dans bien des cas et les victimes n'osent pas porter plainte. Le temps que les symptômes se dissipent et que la victime se retrouve en état de réagir, les preuves ont parfois disparu, ce qui laisse peu ou pas d'indices aux policiers pour résoudre ces enquêtes.
Symptômes et conseils pour se prémunir contre la « drogue du viol »
Dans la majorité des cas, les victimes de la « drogue du viol » laissent leur verre d'alcool sans surveillance permettant au suspect (ou aux suspects) de déposer une petite quantité de drogue inodore, incolore et sans saveur dans le verre. Bien qu'il arrive que le GHB donne un goût salé et savonneux subtil à la consommation, il est très difficile à détecter lorsqu'il est mélangé à une boisson alcoolisée.
Symptômes :
Les symptômes peuvent varier d'une personne à l'autre, selon la quantité ingérée. Parmi les symptômes les plus courants, notons : la sensation d'avoir trop bu, une vision rétrécie, des pertes d'équilibre et de contact avec la réalité, des bouffées de chaleur, une altération du jugement, la perte de conscience, une sensation de calme ou d'euphorie, l'absence d'inhibition, de la confusion, des signes d'excitabilité ou d'agressivité, des frissons, des nausées, des hallucinations ou de l'amnésie. Le GHB, surtout lorsque mélangé à d'autres substances comme l'alcool, la cocaïne ou l'ecstasy peut causer un arrêt respiratoire, un coma ou même la mort.
Conseils de base :
• N'acceptez pas de consommation de la part d'un inconnu.
• Si vous avez laissé votre verre sans surveillance, ne le reprenez pas.
• Si vous voyez quelqu'un toucher à votre verre, ne le buvez pas.
• Ayez toujours votre consommation dans vos mains.
• Lorsque vous quittez une réception où vous avez consommé de la boisson, soyez toujours accompagné d'une personne en qui vous avez confiance.
En plus d'appliquer ces conseils de base, les policiers rappellent qu'il est important de garder l'oeil bien ouvert pour veiller sur ses amis et amies, surtout lorsque les fêtes sont bien arrosées. Si vous remarquez un changement de comportement anormal ou drastique lors d'un party, vérifiez comment se porte la personne et assurez-vous de la raccompagner chez elle en toute sécurité. On devrait toujours revenir à la maison avec la même personne.
Il est primordial de contacter immédiatement les policiers et les ambulanciers lorsqu'une personne est victime de ce genre de délit.
