Ce communiqué a été publié le 17 mai 2013. L'information dans ce communiqué pourrait ne plus être à jour et certains liens pourraient ne plus être fonctionnels.
Gatineau, le 17 mai 2013. – À la suite de l'enquête menée par le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) concernant l'intervention majeure du samedi 11 mai dernier sur la rue Saint-Louis dans le secteur Gatineau, le SPVG a de sérieuses raisons de croire que la blessure par balle de la policière serait bel et bien le résultat d'un coup de feu accidentel.
Bien que les enquêteurs doivent attendre quelques semaines avant d'obtenir certains résultats d'expertises scientifiques, la rencontre de nombreux témoins, de même que le témoignage de la policière ont permis de clarifier la séquence des événements.
Rappelons que les policiers sont intervenus en pleine noirceur dans un boisé situé en bordure de la rivière Gatineau pour répondre à un appel de désordre impliquant une vingtaine de personnes. L'appel initial au 911 mentionnait qu'il y avait une ou plusieurs armes à feu d'impliquées. Alors que l'intervention s'est déroulée dans des conditions particulièrement difficiles et hautement stressantes, la policière a chuté en trébuchant sur des branches au sol. C'est à la suite de cette chute qu'un coup de feu accidentel a été tiré. L'agente a réalisé par la suite qu'elle était blessée à une jambe sans savoir que la balle provenait de son arme.
La direction du SPVG a pris connaissance des conclusions de l'enquête et tient à préciser qu'aucune accusation ou mesure disciplinaire ne sera déposée à l'encontre de la policière. L'intervention et les éléments dont disposaient les policiers pour répondre à l'appel initial au 911 justifiaient que les policiers aient dégainé leur arme. De plus, les expertises réalisées démontrent que l'arme à feu de la policière était pointée vers le sol, confirmant la position sécuritaire de la policière dans l'exercice de ses fonctions. Il n'y a donc eu ni utilisation négligente d'une arme à feu ni intention de blesser qui que ce soit.
L'enquête se poursuit et des accusations pourraient être déposées
L'intervention majeure des 11 et 12 mai a permis d'arrêter un homme de 20 ans qui s'était évadé d'un établissement et qui faisait l'objet de plusieurs mandats. L'enquête se poursuit à ce sujet et des accusations pourraient être déposées prochainement dans ce dossier.
En ce qui concerne les armes à feu dont il était question lors de l'appel initial au 911, aucune arme n'a été retrouvée. Cependant, plusieurs dépositions de témoins rencontrés confirment qu'au moins un individu aurait été en possession d'une arme à feu avant l'arrivée des policiers. L'enquête démontre toutefois qu'il pourrait s'agir d'une arme à air comprimé.
Qu'est-ce qu'une contraction sympathique?
La contraction sympathique est un mouvement involontaire anatomique et physiologique. Plusieurs facteurs peuvent causer une contraction sympathique comme :
• Un effet de tressaillement causé par l'apparition soudaine et inattendue d'une personne, d'un bruit ou d'un objet.
• Un désordre postural causé tout simplement par la perte d'équilibre (par exemple en montant des escaliers ou en chutant).
• L'emploi maximal de la force qui traite de la relation entre les muscles et les nerfs. Par exemple, une personne qui exerce beaucoup de force avec sa main gauche verra ses muscles du côté droit activés à approximativement 20 % de la force maximale exercée de l'autre côté. Ainsi, il peut y avoir une contraction musculaire totalement involontaire, mais assez forte pour appuyer sur la détente.
Même si l'enquête démontre qu'il s'agit d'un accident lors d'une intervention à haut risque de nuit, la contraction sympathique n'est pas totalement écartée et pourrait avoir joué un rôle dans la suite des événements.
