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Mise à jour dans l'enquête de la tragédie de la rue Gamelin : aucun enfant n'était visé
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Ce communiqué a été publié le 8 avril 2013. L'information dans ce communiqué pourrait ne plus être à jour et certains liens pourraient ne plus être fonctionnels.

Gatineau, le 8 avril 2013. – Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) est en mesure d'apporter certaines précisions à la suite de l'homicide suivi d'un suicide ayant eu lieu dans une garderie du secteur de Hull vendredi dernier. Tout d'abord, l'enquête permet d'affirmer officiellement que les enfants n'étaient pas visés par le tireur, monsieur Robert Charron. Lorsque le drame s'est déroulé, le suspect aurait demandé aux adultes présents de faire sortir les enfants. Le sang-froid et la réaction exemplaire des employés de la garderie ont permis d'éloigner les enfants.

Malheureusement, l'enquête ne permet pas d'exclure que des enfants aient pu être témoins de ces actes très graves. Plusieurs coups de feu ont été tirés aux deux adresses. L'arme utilisée était enregistrée. Les enquêteurs ne croient pas qu'il sera nécessaire de rencontrer des enfants dans la cadre de l'enquête. Les entrevues avec certains témoins clés, de même que les expertises effectuées devraient suffire. De plus, les policiers souhaitent éviter le plus possible d'exposer davantage les enfants à ce drame afin qu'il puisse retourner à leurs activités le plus rapidement possible.

Le SPVG a reçu aujourd'hui l'autorisation de la famille de divulguer l'identité de la deuxième victime décédée à la suite des coups de feu tirés par Robert Charron. Il s'agit de Neil Galliou, un citoyen français âgé de 38 ans. Monsieur Galliou était au Canada depuis près d'un an pour acquérir une expérience professionnelle supplémentaire. Selon sa famille, il souhaitait retourner en France dans un avenir rapproché pour mettre à profit ses connaissances, notamment pour inculquer aux enfants un éveil artistique. Les parents de monsieur Galliou tiennent à préciser que leur fils adorait travailler avec les enfants et aurait certainement tout fait pour les protéger s'il avait pu.

De plus, de nombreuses rumeurs circulent actuellement au sujet d'un possible triangle amoureux. Comme indiqué dans les précédentes communications officielles du SPVG, aucune information ne permet aux enquêteurs de porter une telle conclusion.

Présence de monsieur Charron à ces établissements

La directrice de l'établissement venait de rompre dans les jours précédents avec le tireur, Robert Charron.

La présence de monsieur Charron à ces adresses vendredi n'était pas inhabituelle. En plus d'être l'ex-conjoint de la directrice, monsieur Charron travaillait comme homme à tout faire. Il était donc un visage familier dans l'environnement de la garderie, lui permettant ainsi d'entrer facilement à l'intérieur des lieux. Quant à la directrice, ses fonctions l'amenaient à se déplacer d'une adresse à l'autre, soit au 225 et au 229, rue Gamelin.

Les perquisitions menées notamment au domicile de monsieur Charron à Denholm nous ont permis de trouver certains éléments (comme une lettre) nous permettant de faire avancer l'enquête. Les éléments saisis ne permettent toutefois pas de sauter aux conclusions.

Précisions au sujet de la chronologie du drame et expertises

Les enquêteurs du SPVG ont encore plusieurs témoins importants à rencontrer dans le cadre de cette enquête afin de dresser la chronologie exacte des événements et les rôles de chacun.

Cependant, le SPVG est en mesure de confirmer que Robert Charron a bel et bien aspergé le bureau de la directrice d'un produit inflammable au 225, rue Gamelin. La teneur exacte de ce produit reste à être déterminée. L'ex-conjointe de l'agresseur aurait aussi été aspergée de produit inflammable sur ses vêtements. Monsieur Charron aurait par la suite tenté sans succès de mettre le feu au bureau. Il n'y avait aucun foyer d'incendie lors de l'arrivée des policiers.

Les autopsies sur les corps de Robert Charron et de sa victime, Neil Galliou, seront pratiquées aujourd'hui au Laboratoire des sciences judiciaires et de médecine légale à Montréal.

Le SPVG devrait recevoir un rapport préliminaire des autopsies demain au plus tard et espère que les autopsies permettront de clarifier certains éléments importants au sujet de la chronologie des événements.

D'autres expertises doivent encore être effectuées pour confirmer certaines séquences.

Collaboration avec les services d'aide

À la demande des organismes d'aide aux victimes, soit le CAVAC (Centre d'aide aux victimes d'acte criminel) et le Centre 24/7, un membre de la direction du SPVG participera à des rencontres qui auront lieu avec les employés de la garderie et les parents des enfants. Des policiers sont aussi en lien avec ces organismes sur une base régulière.

À la demande des organismes, des policiers seront présents pour assurer un périmètre de sécurité où auront lieu ces rencontres afin de s'assurer que seuls les victimes et les parents assistent aux réunions en toute tranquillité.

À propos de Gatineau

Reconnue pour sa qualité de vie, Gatineau est une ville de 298 000 habitants. Elle est située sur la rive nord de la rivière des Outaouais, et s'étend à l'est et à l'ouest de la rivière Gatineau.

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