Gatineau, le 23 août 2013. – La direction du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) tient à communiquer à la population les conclusions de l'enquête administrative menée à la suite des allégations voulant que deux policiers aient embarqué un itinérant au centre-ville de Gatineau avant de le laisser en bordure d'une route à Cantley en pleine nuit.

Les allégations à l'origine de cette enquête avaient été portées à l'attention de la direction du SPVG par monsieur Daniel St-Jean de l'organisme Droits Accès Outaouais. Comme le veut la procédure, la direction de la Division de la gendarmerie du SPVG a immédiatement déclenché une enquête administrative dans le but de faire la lumière sur ledit événement.

Dans le cadre de ces vérifications, la personne vulnérable à l'origine de ces allégations a été rencontrée, de même que l'ensemble des personnes impliquées. Les témoignages recueillis démontrent des divergences importantes quant aux heures, au territoire et aux circonstances, notamment entre les propos du plaignant et les allégations rendues publiques. De plus, les démarches effectuées auprès des entreprises de transport de la région qui correspondaient à la description se sont avérées non concluantes à tous points de vue.

Malgré tout, l'enquête a permis d'identifier un événement où des policiers auraient reconduit cet homme près de la promenade du Lac-des-Fées pour faire cesser une infraction après plusieurs avertissements. Cette action était documentée officiellement par les policiers avant que les allégations ne soient communiquées à la direction du Service de police, démontrant leur transparence par rapport à cette action.

Bien que le plaignant ait mentionné avoir été bien traité par les policiers, la direction du SPVG n'entérine aucunement cette façon de procéder. Des démarches administratives ont été faites afin de corriger cette situation et veiller à ce qu'un tel événement ne se reproduise plus.

De même, la direction du SPVG a entrepris des démarches auprès des organismes communautaires afin que cette personne vulnérable soit prise en charge de façon plus adéquate et de minimiser les interventions policières à la suite de plaintes reçues. Le SPVG espère sincèrement que les démarches en résolution de problème permettront une cohabitation plus sécuritaire et saine entre les citoyens, les policiers et les personnes vulnérables du centre-ville.