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La Ville rend hommage à huit femmes de la toponymie gatinoise
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Ce communiqué a été publié le 8 mars 2022. L'information dans ce communiqué pourrait ne plus être à jour et certains liens pourraient ne plus être fonctionnels.

Ville de Gatineau
Communiqué
La Ville rend hommage à huit femmes de la toponymie gatinoise

Gatineau, le 8 mars 2022. – Dans le cadre de la Journée internationale des droits des femmes, la Ville met en valeur les succès de huit femmes qui sont entrées dans sa toponymie. Redécouvrez ces femmes qui ont marqué l'histoire de Gatineau!


Faits en bref

Cette année encore, la Ville de Gatineau profite de la journée du 8 mars pour mettre en valeur 8 femmes dont les noms figurent dans sa toponymie.
La toponymie contribue à consolider le sentiment de fierté d'une population. La Ville de Gatineau lui reconnaît un rôle essentiel : elle ravive et alimente notre mémoire collective.
Elle nous permet aujourd'hui d'honorer huit femmes qui ont contribué au développement et au rayonnement de Gatineau.

Huit femmes à l'honneur

Marcelle Barthe (1904-1964) : Comédienne, écrivaine et journaliste, elle devient membre fondatrice du Caveau en 1932. Il s'agit d'un regroupement d'artistes francophones à Ottawa-Hull. Puis, en 1938, elle deviendra la première annonceuse bilingue à la radio d'État et, en 1939, la première femme journaliste de la radio de la Société Radio-Canada. Elle a animé et réalisé plusieurs émissions à la télévision de cette même société. (Rue, secteur de Buckingham)
Lucienne Bourgeois (1905-1990) : Lucienne Bourgeois fut engagée dans la fondation des Cercles de fermières, devenus en 1949 l'Union catholique des femmes (UCF), puis l'Association féminine d'éducation et d'action sociale (AFEAS) de Sainte-Rose-de-Lima. En 1950, elle fut présidente fondatrice des cercles Lacordaire et Jeanne-d'Arc de la paroisse Sainte-Rose-de-Lima. En 1973, elle mit sur pied la « Popote roulante » à Gatineau. En mai 1985, le pape Jean-Paul II lui décerna la médaille Bene Merenti. (Rue, secteur de Gatineau)
Hélène Larochelle (1955-2007) : Sportive et respectueuse de l'environnement, Hélène Larochelle fut agente d'information et de relations publiques pour la Ville de Hull de 1978 à 1983. En 1983, elle devint chef de la Division du sport et du plein air de la Ville de Gatineau jusqu'en 1993, et adjointe à la direction au Service des loisirs et de la culture de 1993 à 1996. Par son engagement, Mme Larochelle a grandement contribué à améliorer l'offre de service municipal en matière d'infrastructures de loisir, de sport et de plein air à Gatineau. (Centre de plein air, secteur de Gatineau)
Soeur Éléonore Potvin (1865-1903) : Née à Angers, elle fut cofondatrice des Servantes de Jésus-Marie. En 1890, elle est engagée comme ménagère et sacristine par l'abbé Alexis-Louis Mangin. Elle est la première à adhérer à la Fraternité du Tiers-Ordre de Saint-François, fondée à Masson en 1892. En 1895, elle fonde avec l'abbé Mangin la Congrégation des Servantes de Jésus-Marie, qui se consacre à la prière pour les prêtres et à l'adoration perpétuelle du Très-Saint-Sacrement. Éléonore est choisie pour diriger la communauté établie dans une étable avoisinant l'église de Masson. (Rue, secteur de Hull)
Laurette Larocque alias Jean Despréz (1906-1965) : Née à Hull, elle débuta sa carrière au théâtre dans la Troupe Beaulne. En 1933, elle mit notamment sur pied la section d'art dramatique de l'Université d'Ottawa. Après avoir écrit sous divers pseudonymes, elle se fit connaître sous le nom de Jean Despréz. Féministe engagée, elle a milité avec Thérèse Casgrain pour la reconnaissance des droits des femmes. C'est à l'écriture de feuilletons radiophoniques qu'elle se fera davantage remarquer, notamment avec Jeunesse dorée qui sera diffusé pendant plus de 25 ans et Yvan L'intrépide. (Salle, secteur de Hull)
Jeannine Doyle-Cormier (1934-2008) : Elle fut membre du comité fondateur de l'Association des résidents du Plateau (ARP) en 1993 et s'engagea bénévolement dans cet organisme jusqu'en 2008. D'abord enseignante, elle fut ensuite directrice de l'école primaire Mont-Bleu. Elle termina sa carrière à la Direction régionale de l'Outaouais du ministère de l'Éducation du Québec. L'ARP reçut le prix du Mérite municipal 2000 dans la catégorie Organisme communautaire pour la région de l'Outaouais. Jeannine reçut également l'Ordre de reconnaissance de l'Association québécoise des directions d'écoles retraitées en 2008. (Salle, secteur de Hull)
Denise Friend (1939-1980) : Conseillère municipale de la Ville d'Aylmer de 1977 à 1979, Denise Friend fut la troisième femme de l'histoire d'Aylmer à siéger à la table du conseil municipal. Au cours de son mandat, elle a notamment occupé le poste de mairesse suppléante, en 1978. Mme Friend souhaitait travailler à l'établissement d'un règlement de zonage pour la ville d'Aylmer et à la création de réserves d'espaces verts en vue de les transformer en parc. Le transport en commun, la présence de trottoirs dans les secteurs scolaires et la préservation du monastère des Rédemptoristes étaient aussi au coeur de ses préoccupations. (Rue, secteur d'Aylmer)
Mary McConnell (1816-1887) : Pionnière de la région, elle oeuvra principalement dans les domaines forestier, commercial et agricole. Elle et son mari, Robert Conroy, investirent notamment dans les services de transport, dont un service de diligence reliant Hull et Aylmer. Ils investiront par la suite dans le commerce du bois et feront suffisamment de profit pour faire construire plusieurs maisons sur la rue Principale d'Aylmer. Ils exploiteront la ferme des rapides Deschênes, une importante scierie, ainsi que le premier moulin à farine de ce coin de pays. Mary modernisera leur scierie et en fera construire une deuxième, permettant une effervescence économique qui contribua à l'établissement du village de Deschênes Mills. (Île, secteur d'Aylmer)
Pour plus de détails sur les huit femmes à l'honneur, suivez la page Facebook de la Ville de Gatineau!


Citation

« Le patrimoine a pris une place de plus en plus visible dans le paysage gatinois au fil des ans. Le Comité de toponymie continue de favoriser l'utilisation de toponymes féminins, autochtones et de la diversité culturelle, souhaitant rendre la toponymie gatinoise plus rassembleuse et représentative. Rappelons-nous que l'histoire de notre ville a bénéficié de l'apport de nombreuses femmes importantes. En cette journée du 8 mars, j'en profite pour souligner toutes les réalisations sociales, économiques, culturelles et politiques des femmes de Gatineau », a déclaré le président du Comité de toponymie de la Ville de Gatineau et conseiller municipal du district de Lucerne, M. Gilles Chagnon.


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Source
Jean Boileau, ARP, FSCRP
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819 595-7171
boileau.jean@gatineau.ca
@JeanBoileau

À propos de Gatineau

Reconnue pour sa qualité de vie, Gatineau est une ville de 292 000 habitants. Elle est située sur la rive nord de la rivière des Outaouais, et s'étend à l'est et à l'ouest de la rivière Gatineau.

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