Arrestation d'un influenceur Web qui commettait
de faux crimes pour augmenter sa popularité

Gatineau, le 6 juillet 2023. – Hier matin, les policiers du Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) ont procédé à l'arrestation de monsieur Anthony Gagné, un influenceur Web de 27 ans, pour tentative de méfait public à la suite de publications sur divers réseaux sociaux ayant pour objectif d'inciter des déplacements policiers à sa résidence.

Faits en bref :

●	L'enquête a débuté au début du mois de mai 2023, après le dépôt d'une plainte au SPVG selon laquelle un individu circulait avec un camion sur lequel il était inscrit « FREE CANDY » (friandises gratuites) pour attirer les enfants. Le camion s'est avéré être un véhicule de location.

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À la suite de cette plainte, le SPVG a dû ouvrir une enquête au cours de laquelle les policiers ont identifié plusieurs vidéos mettant en vedette Anthony Gagné qui simulait des crimes dans le but d'avoir la visite de divers services policiers, dont le Federal Bureau of Investigation (FBI), et d'ainsi augmenter sa popularité sur les réseaux sociaux. – Après avoir été rencontré par des agents de la GRC, M. Gagné a poursuivi ses vidéos en tentant d'attirer d'autres services policiers.

●	Dans le cadre de son enquête, le SPVG a trouvé de nombreuses vidéos avec un objectif similaire qui avaient été créées depuis 2021. De plus, il a utilisé plusieurs logiciels de recherche pour obtenir des réponses à des questions liées à la commission de crimes.

●	M. Gagné possédait plusieurs comptes sur différentes plateformes populaires pour diffuser son contenu. Au total, il comptait plus de 500 000 abonnés.

●	Le 5 juillet, le SPVG a réalisé à une perquisition chez M. Gagné et a procédé à la saisie des biens suivants : – 3 cellulaires; – 1 tablette; – 1 ordinateur portable; – du faux sang; – 1 cagoule – 1 masque à gaz – un contrat de location de véhicule.

●	Anthony Gagné a été arrêté et a comparu hier. Il fait face à une accusation de tentative de méfait public.

●	Il a été libéré avec plusieurs conditions à respecter. Il lui est notamment interdit de partager ou publier du contenu sur les réseaux sociaux, incluant le site YouTube.

●	Le code criminel décrit l'infraction de méfait public comme quiconque, avec l'intention de tromper amène un agent de la paix à commencer ou à continuer une enquête.

Citation

Le porte-parole du SPVG, l'agent Patrick Kenney, a déclaré « Il est temps que les gens comprennent que les gestes ou les paroles énoncés sur les réseaux sociaux ne sont pas sans conséquence. Que l'on incite virtuellement ou en personne les policiers à déclencher une enquête sous un faux prétexte, c'est un crime. Le SPVG n'hésitera jamais à poursuivre en justice les gens ayant des comportements répréhensibles, menaçants, haineux ou forçant les organisations de sécurité publique à déployer des ressources à mauvais escient. »

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