Bilan des activités policières de 2017
Gatineau, le 8 mai 2018. – Dans le cadre du comité plénier de ce matin, le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) a présenté son bilan des activités policières de 2017. Statistiques diverses ● | En 2017, 71 338 appels de la part de citoyens ont nécessité une intervention policière. Il s'agit d'une hausse de 2 % par rapport à 2016. - De ce nombre, 55 555 appels n'étaient pas de nature criminelle; dans 27 % des cas, il s'agissait de demandes d'assistance au public.
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● | Le SPVG a traité 2163 requêtes formulées au Centre d'appels non urgents (CANU) 311. La majorité concerne la sécurité routière. |
Portrait de la criminalité Depuis les deux dernières décennies, le taux de criminalité est en baisse au Canada. Cette tendance nationale a toutefois ralenti au cours des dernières années pour laisser place à une certaine stabilité. Gatineau n'est pas étrangère à ce phénomène. ● | Le nombre total d'infractions commises a augmenté de 1 % en 2017. Malgré cette hausse, le taux de solution des crimes est demeuré relativement stable. |
● | Les crimes contre la propriété ont connu une diminution globale de 1 % s'expliquant notamment par : - une diminution de 11 % des introductions par effraction; - la stabilité du nombre de vols d'automobiles; - une diminution des vols dans les véhicules; - une augmentation de 29 incendies criminels, dont 60 % ont été allumés dans des bacs à déchets, parcs, véhicules ou autres.
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● | Les stratagèmes de fraude étant toujours plus diversifiés, l'année 2017 a aussi été marquée par une hausse de dénonciation de tels crimes (18 %). - Le SPVG rappelle aux citoyens que personne n'est à l'abri de la fraude. Il importe ainsi de demeurer informés afin de mieux se protéger.
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● | Au niveau des crimes contre la personne, l'année 2017 a été marquée par une augmentation de 12 %, alors que 351 crimes de plus ont été perpétrés. - Les menaces et agressions armées, majoritairement commises en contexte de violence conjugale, représentent près de 60 % de cette hausse.
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● | La violence conjugale est une priorité pour le SPVG, qui veille à optimiser ses interventions en la matière dans le but d'améliorer la sécurité des victimes et de devenir une référence policière dans le domaine. - Le Service de police travaille notamment avec le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) afin d'évaluer la meilleure pratique à adopter régionalement pour aider et appuyer les victimes de violence conjugale. - Le SPVG réitère son engagement envers les victimes de violence conjugale et les invite à dénoncer toute violence dont elles sont victimes. |
● | En 2017, le SPVG a traité 28 dossiers de plus de pornographie juvénile qu'en 2016, dont 65 % sont des dossiers transférés par la Sûreté du Québec (SQ) et le Service de police d'Ottawa (SPO). - Rappelons que la cybersurveillance ainsi que la vigie du Web relèvent du niveau de service de la SQ. - 13 % des dossiers de pornographie juvénile traités en 2017 sont liés à du sextage entre adolescents, une problématique adressée par le programme #GARDEÇAPOURTOI, lancé en avril 2017.
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Saisies de stupéfiants et d'armes à feu ● | D'impressionnantes quantités de stupéfiants ont été retirées du marché en 2017, dont 16 183 comprimés de méthamphétamines, 8380 ml de GHB, 2589 g de cocaïne et 32 688 g de cannabis. |
● | 262 armes à feu ont été retirées de la circulation, dont plus de 50 % sont des remises volontaires ou des saisies préventives. |
Crise des opioïdes Bien que le Québec n'ait pas vécu la crise des opioïdes aussi sévèrement que certaines autres provinces au pays, le Fentanyl a bel et bien fait son entrée sur la scène gatinoise dans les dernières années. En 2017, le SPVG a saisi 163,6 g et 45 timbres de Fentanyl. ● | Le SPVG prend part à un comité régional de prévention des surdoses d'opioïdes, sous la direction du Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) de l'Outaouais. |
● | En 2017, tous les policiers actifs du SPVG ont suivi une formation afin d'être aptes à agir en cas de surdoses d'opioïdes ou de contact avec du Fentanyl. |
● | Par ailleurs, les véhicules de patrouille ont tous été munis de trousses de sécurité. Des unités de Naloxone, le principal antagoniste du Fentanyl, ont également été achetées par le Service en 2017. |
La sécurité routière, une priorité! Malgré une augmentation de plus de 18 % du parc automobile de Gatineau depuis 2007 et une diminution presque annuelle des collisions sur son territoire, le SPVG dresse encore un bilan positif avec seulement six collisions de plus qu'en 2016. ● | Plus de 3800 opérations de sécurité routière ont été effectuées à Gatineau (vitesse, zones scolaires, distraction au volant, usagers vulnérables, etc.). |
● | En 2017, une baisse de 13 % de l'émission des constats d'infraction au Code de la sécurité routière a été notée. Cette diminution s'explique, entre autres, par la mobilisation du personnel dans le cadre des inondations du printemps 2017 ainsi que lors des festivités entourant le 150e anniversaire de la Confédération. - La vitesse au volant demeure l'infraction la plus représentée; 19 577 constats ont été émis, ce qui représente 34 % des constats totaux. - 2035 constats ont été remis à des conducteurs pris en défaut avec un cellulaire au volant. |
● | À l'instar de la tendance nationale, le SPVG a remarqué une baisse de 22 % des arrestations pour conduite avec les capacités affaiblies par l'alcool. |
● | En 2017, 2249 requêtes concernant le stationnement en provenance du 311 ont été adressées, soit une augmentation de 16 % par rapport à 2016. |
● | 46 063 constats d'infraction liés au stationnement ont été remis (hausse de 2 %). De ceux-ci, 1121 constats concernaient l'utilisation non conforme d'espaces de stationnement réservés aux personnes à mobilité réduite. |
Renforcement de la réglementation sur les chiens potentiellement dangereux Vers la fin de l'année 2016, les élus gatinois ont opté pour un renforcement de la réglementation sur les chiens potentiellement dangereux. ● | Dans ce contexte, en 2017, les préposés aux animaux du SPVG ont effectué 727 visites dans les différents parcs de la ville afin de sensibiliser la population à une saine cohabitation. |
● | Ils ont également répondu à 6023 requêtes en provenance du 311 et ont donné 387 constats d'infraction, représentant une hausse de 82 %. - De ceux-ci, 216 constats étaient directement liés au non-respect de la réglementation concernant les chiens potentiellement dangereux.
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La prévention sous tous ses angles ● | Le Comité de prévention de la criminalité en Outaouais (CPCO) a été mis en place avec différents acteurs du milieu. Le CPCO a pour mission de prévenir les phénomènes criminels par l'engagement citoyen ainsi que de rehausser le sentiment de sécurité des citoyens de Gatineau et des municipalités limitrophes. |
● | Au printemps 2017, le SPVG lançait son programme #GARDEÇAPOURTOI s'attaquant au phénomène du sextage. Le SPVG a remporté le Prix d'excellence Intersection en octobre dernier et recevra un Prix d'excellence de la Société canadienne des relations publiques à la fin du mois. |
● | Le programme Un verre qui pourrait me coûter cher a été reconduit en 2017, permettant ainsi au SPVG d'être un acteur de premier plan dans la prévention de la conduite avec les facultés affaiblies. |
Le Hub : une table de concertation multisectorielle permettant d'agir en amont de la criminalité Inspiré d'une initiative de Prince Albert en Saskatchewan, le SPVG travaille depuis l'automne dernier à la mise en place d'une table de concertation multisectorielle appelée le Hub. Un comité stratégique composé de divers partenaires de la région a ainsi été mis sur pied afin de développer un modèle Hub propre à Gatineau inspiré des meilleures pratiques et basé sur la réalité municipale d'ici. ● | En s'attaquant aux causes sous-jacentes de la criminalité, telles que le décrochage scolaire, l'itinérance ou la santé mentale, il est possible de réduire le nombre d'interventions à long terme afin de diminuer les coûts qui y sont associés. |
● | Le Hub est l'une des grandes priorités du SPVG pour 2018. |
D'autres grandes réalisations en 2017 ● | Depuis juin 2017, le SPVG et le CISSS de l'Outaouais comptent sur une nouvelle Unité d'intervention de crise (UNIC) permettant d'intervenir de façon rapide et directe auprès des personnes dont l'état mental est perturbé ou en crise. |
● | Inspiré du « modèle de Philadelphie », le SPVG a développé, en 2017, les assises d'un projet-pilote qui s'attaquera à la révision des plaintes d'agressions sexuelles non fondées. - Les dossiers d'enquête pour agressions sexuelles jugées non fondées seront soumis à des organismes indépendants travaillant avec les victimes de tels crimes pour s'assurer que toutes les pistes ont été examinées avant que les dossiers soient fermés.
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● | Le SPVG a pris un important virage technologique en mettant en place un rapport d'accident informatisé et automatisé permettant la gestion complète et sans papier des processus de rédaction et de traitement des rapports d'accident. |
● | Deux nouveaux systèmes de radiocommunications distincts ont été implantés en mai 2017 avec succès, améliorant ainsi de façon importante la couverture et la sécurité. - Le SPVG a dû procéder à la formation de quelque 500 personnes. - Le projet a pris forme en tout respect des budgets déterminés. |
● | La mise en place de l'Équipe intégrée de lutte au proxénétisme (EILP) s'est concrétisée, à la suite d'une annonce faite par le ministre de la Sécurité publique, M. Martin Coiteux, en 2016. - Coordonnée par la SQ, en collaboration avec le Service de police de la Ville de Montréal (SPVM), qui en assume l'opérabilité, cette équipe intégrée regroupe cinq autres corps policiers québécois, soient le SPVG, le Service de police de Laval (SPVL), le Service de police de l'agglomération de Longueuil (SPAL), le Service de police de la Ville de Québec (SPVQ) et la Gendarmerie royale du Canada (GRC). |
Citation du directeur du Service de police de la Ville de Gatineau, Monsieur Mario Harel « Les enjeux de santé mentale auxquels nous devons faire face ne cessent de se complexifier. La mise sur pied d'UNIC, notre nouvelle unité d'intervention de crise, est un premier pas important vers une meilleure offre de service à nos citoyens dans le besoin. En cours de développement, le projet Hub est basé sur un modèle de partenariat élaboré qui permettrait d'élever collectivement le niveau de service offert aux personnes à risque et d'intervenir d'une façon plus efficace et rapide. » Document connexe
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