Ville de Gatineau
Recherche de victimes d'agressions et de contacts sexuels
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Ce communiqué a été publié le 16 avril 2019. L'information dans ce communiqué pourrait ne plus être à jour et certains liens pourraient ne plus être fonctionnels.

Ville de Gatineau
Communiqué
Recherche de victimes d'agressions et de contacts sexuels

Gatineau, le 16 avril 2019. – Le Service de police de la Ville de Gatineau (SPVG) a procédé à l'arrestation de Vincent Vachon le 13 mars dernier, un résident de Gatineau âgé de 41 ans, concernant un dossier d'agressions sexuelles, de contacts sexuels, d'incitation à des contacts sexuels et de leurre d'enfants. Le SPVG a des raisons de croire que monsieur Vachon aurait pu faire d'autres victimes, à Gatineau comme ailleurs au Québec et en Ontario, et souhaite donc inviter celles-ci à porter plainte.


Faits en bref

Les événements auraient débuté vers 2009. Au moment des faits, monsieur Vachon habitait Toronto et était âgé de 32 ans.
Monsieur Vachon serait entré en communication avec sa victime par l'intermédiaire du site de réseautage en ligne Outaouais Web, très populaire auprès des adolescents à l'époque.
Dès les premiers échanges, la victime a indiqué qu'elle était âgée de moins de 16 ans. Monsieur Vachon a tout de même poursuivi les échanges avec elle, et ce, malgré l'écart d'âge, allant jusqu'à lui fixer un rendez-vous.
La première rencontre entre l'accusé et sa victime a eu lieu dans un endroit public de Gatineau, après plusieurs mois d'échanges sur Outaouais Web.
C'est lors de cette rencontre qu'a été perpétrée la première agression sexuelle.
- Une série d'autres relations sexuelles a suivi, sous l'emprise du chantage émotif et de la violence psychologique.
Cette relation illégale s'est étalée sur près de deux ans, moment où la victime y aurait mis fin, sans toutefois porter plainte à la police.
Après avoir pris pleinement conscience de ce qui lui était arrivé et après avoir trouvé le courage de briser le silence, la victime a porté plainte au SPVG en 2018.

Arrestation

À la suite de son arrestation, monsieur Vachon a été rencontré par les enquêteurs et a comparu devant la cour du Québec.
Après cette comparution, Vincent Vachon a été libéré sous diverses conditions telles que :
- Interdiction d'être en présence ou en contact avec des personnes mineures;
- Interdiction d'être dans un parc public ou dans des zones publiques où pourraient se trouver des personnes mineures;
- Interdiction d'utiliser Internet;
En fonction des éléments recueillis lors de l'enquête policière, le SPVG a des raisons de croire que monsieur Vachon aurait pu faire d'autres victimes, à Gatineau comme ailleurs au Québec et en Ontario. Ainsi, le SPVG invite toute personne qui aurait pu être victime de monsieur Vachon, ou qui aurait de l'information à son sujet, à communiquer avec ses enquêteurs en composant le 819-243-2346, poste 6040.

Citation de l'agente Renée-Anne St-Amant

« Le processus de dénonciation d'une agression sexuelle peut être long et éprouvant pour les victimes, qui peuvent être envahies par une panoplie de sentiments, passant par la culpabilité, la honte et l'incompréhension. Ajoutons à cela les nombreux mythes et préjugés auxquels elles doivent faire face et qui peuvent les rebuter à briser le silence. Pourtant, les victimes n'ont, sous aucune circonstance, à se sentir coupable de ce qui leur est arrivé, d'autant plus quand une personne plus âgée a pris avantage de leur naïveté d'enfant. Nous savons que le processus de décision pour porter plainte peut être laborieux, considérant que les conséquences de l'agression sont multiples. Nous invitons tout de même toute personne qui pense avoir été victime de monsieur Vachon, ou d'un autre individu, à venir rencontrer nos enquêteurs, qui prendront leur déposition sans porter de jugement. De plus, les enquêteurs travaillent en collaboration avec des ressources spécialisées, qui offrent aux victimes le soutien et l'aide souvent nécessaires pour traverser le processus judiciaire plus positivement. Il faut savoir que pour de telles infractions, aucun délai n'est prescrit pour venir porter plainte au poste de police. Que les agressions datent de 5, 10 ou 15 ans, cela n'a pas d'importance, puisque nous savons que les victimes d'agression sexuelle peuvent avoir besoin de temps pour trouver le courage d'agir. »

Conseils de prévention

Le SPVG invite les parents et les adolescents à redoubler de prudence lorsqu'ils utilisent Internet ou des applications de clavardage et de photographies.
La présence et la vigilance d'un adulte permet d'exercer une certaine supervision, essentielle pour la sécurité des enfants.
- Il est important de parler aux jeunes de leurs activités sur Internet, de leurs pratiques et de leurs amis ainsi que de s'intéresser à ce qu'ils font.
- La révision des règles de sécurité de base quant à la divulgation d'informations personnelles en ligne est primordiale.
- Les jeunes devraient être à l'aise de rapporter à un adulte de confiance toute situation ou échange qui les trouble ou les rend mal à l'aise.
- Ils ne devraient jamais envoyer de photo d'eux-mêmes à un inconnu, sans avoir préalablement consulté un adulte.
- Un jeune ne devrait jamais accepter de rencontrer une personne avec qui il est entré en contact sur Internet sans la présence d'un adulte.
L'installation d'un contrôle parental peut être une option supplémentaire pour aider à assurer une surveillance des activités des jeunes sur Internet.

Image

Photo de monsieur Vincent Vachon

Liens connexes

Centre d'aide et de lutte contre les agressions sexuelles de l'Outaouais

Agression sexuelle : poursuivre des années après

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Publié par
Service de police de la Ville de Gatineau
Source
Renée-Anne St-Amant
Agente relationniste
Service de police
Ville de Gatineau
st-amant.renee-anne@gatineau.ca
@policegatineau