DÉVOILEMENT DU PROJET LAURÉAT : ŒUVRE D'INTÉGRATION DES ARTS À L'ARCHITECTURE ET À L'ENVIRONNEMENT DES BÂTIMENTS ET DES SITES GOUVERNEMENTAUX ET PUBLICS DU CENTRE SPORTIF DE GATINEAU

Gatineau, le 21 avril 2009. - La Ville de Gatineau est fière de dévoiler le nom de l'artiste lauréat du concours d'intégration des arts à l'architecture en vue de doter le centre sportif présentement en construction d'une œuvre d'art public permanente.

L'artiste montréalaise Francine Larivée et son projet intitulé À MÊME LE SITE : INSPIRATION, EXPIRATION. LE DÉPASSEMENT a été choisi par un comité spécial formé de sept personnes. L'œuvre est en fait une installation composée de cinq sculptures gigantesques qui se déploiera en symbiose avec l'aménagement paysager et les accès piétonniers prévus. Cinq triangles éclairés le soir et émergeant du sol viendront, par leur qualité esthétique et leur rapport de force avec la morphologie du site, complémenter en toutes saisons l'architecture originale et contemporaine du centre sportif de Gatineau. L'acier Corten (nom de marque) sera la matière utilisée pour la confection des triangles et présentera avec l'oxydation, une patine veloutée de roux. Il s'agit d'un acier auto-patiné utilisé pour son aspect et sa résistance aux conditions atmosphériques, en architecture, dans la construction et l'art, principalement pour la sculpture en extérieur.

« La Ville de Gatineau, en investissant 1 % du budget de construction du centre sportif de Gatineau pour l'intégration d'une œuvre d'art, respecte son engagement pris dans le cadre de sa politique culturelle. L'intégration des arts à l'architecture et à l'environnement des bâtiments des sites municipaux permet de créer une plus belle ville », a souligné le maire de Gatineau, monsieur Marc Bureau.

Le président de la Commission des arts, de la culture, des lettres et du patrimoine et conseiller municipal, monsieur Simon Racine, rappelle que « l'œuvre devait s'inscrire notamment comme élément de découverte dans le parcours proposé par l'aménagement en réponse à la volumétrie du centre sportif et devait être perçue, du moins en partie, de la zone du parc, de la rue, de la terrasse verte et de la traverse piétonne ».

Le travail de Francine Larivée a été vu surtout au Canada, mais aussi en France, en Espagne, en Suisse et aux États-Unis. Son impressionnant parcours se distingue notamment par des interventions extérieures sur des sites naturels (parc écologique de l'Université de Moncton au Nouveau-Brunswick en 2004, canal Lachine à Montréal en 2002, jardins de Métis à Grand-Métis en 1993, 1994 et 1996 et plusieurs autres) ainsi que par la production d'une quinzaine d'œuvres réalisées dans le cadre de commandes publiques. Tout au long de sa carrière, elle a siégé à des jurys et donné de nombreuses conférences en Amérique du Nord et en Europe. Ses œuvres figurent dans des collections privées au Canada et aux États-Unis de même que dans des collections publiques dont celles du Musée des beaux-arts du Canada, de la Banque d'œuvres d'art du Canada, du Musée d'art contemporain de Montréal, du Musée national des beaux-arts du Québec (collection Prêt d'œuvres d'art) et du Musée régional de Rimouski.

L'artiste a été inspirée par le site et l'architecture du bâtiment décrivant ainsi sa source d'inspiration : « Dans la trajectoire de l'espace parcouru, j'ai choisi de privilégier le haut des pentes existantes pour y signifier la beauté de l'ossature du paysage qui tantôt sera effacée par les végétaux qui structureront le sol et favoriseront la vie. Cinq sculptures, des triangles scalènes plus ou moins dressés, prolongent le faîte de certains points hauts du paysage. Ils font miroir, puis élévation. À même les pentes qu'ils investissent, qu'elles soient trapèzes, parallélogrammes ou triangles. Les perspectives offertes par les lignes élancées et pures des plaques, en équilibre avec leur environnement, couronnent la vision du site tout en participant à un subtil dialogue avec lui. » (Extrait de la présentation de l'artiste : À MÊME LE SITE : INSPIRATION, EXPIRATION. LE DÉPASSEMENT, p. 3.)

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